Article publié le 28/04/2008 Dernière mise à jour le 28/04/2008 à 03:49 TU
Avec notre correspondant dans la région, Thomas Ollivier
Le premier relayeur nord coréen entame le parcours de la flamme olympique dans les rues de Pyongyang, le 28 avril 2008.
(Photo : Reuters)
Pékin peut être tranquille. Le relais d'aujourd'hui n'a strictement aucune chance d'être le moins du monde perturbé par les Nord-Coréens qui y assisteront.
Leur docilité est assurée par la férocité du régime et par son expérience à organiser des festivités somptueuses pour diverses occasions, à commencer par les anniversaires du dirigeant nord-coréen, Kim Jong-il, et de son père, le défunt fondateur du régime.
D'ailleurs les Nord-Coréens ignorent probablement tout des incidents qui ont accompagné la flamme olympique dans sa tournée mondiale. Les informations auxquelles ils ont accès sont systématiquement filtrées et déformées.
Aujourd'hui, grâce au commerce avec la Chine, il existerait de plus en plus de postes de radio qui ne sont pas, contrairement à ceux autorisés officiellement, bloqués sur les seules fréquences permises par le pouvoir. Encore faut-il avoir accès aux programmes étrangers, et les ondes radio venant de l'extérieur sont évidemment brouillées.
La Chine est aujourd'hui le seul soutien extérieur fiable de la Corée du Nord, c'est d'ailleurs, en Corée du Sud, la cause principale de l'opposition aux Jeux Olympiques de Pékin.Sur le même sujet