Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Népal

Célébration de la nouvelle République

Article publié le 29/05/2008 Dernière mise à jour le 29/05/2008 à 16:02 TU

Une Népalaise affiche fièrement les mots «Nouvelle République du Népal» sur son visage.(Photo: Reuters)

Une Népalaise affiche fièrement les mots «Nouvelle République du Népal» sur son visage.
(Photo: Reuters)

Les parlementaires népalais ont officiellement aboli la monarchie qui régnait sur le pays depuis deux-cent-trente-neuf ans. Ils ont proclamé une République fédérale et laïque. Et, au lendemain de cette proclamation, la presse népalaise est unanime pour célébrer la proclamation de la nouvelle République. Cependant, elle souligne que, dans le pays le plus pauvre d'Asie du sud, les défis qui attendent le nouveau régime promettent d'être colossaux.

Avec notre correspondant à Kathmandu, Pierre Prakash

« Vive la République » affiche en français la une du Kathmandu Post ce matin. « A compter d’aujourd’hui, nous les Népalais, nous ne sommes plus les sujets de la dynastie des Shah qui se moquaient  du peuple pendant plus de 240 ans », poursuit l’éditorial du plus important journal anglophone du pays et de remercier les maoïstes qui, force est de le reconnaître, sont les principaux architectes de cette transition historique, inimaginable il y a encore deux ans.

« Pour autant, il faudra s’assurer que les anciens rebelles respectent bien leurs engagements envers le multipartisme et les valeurs démocratiques », souligne le journal.

« La naissance d’une République ne signifie pas que tous les problèmes du pays vont être réglés du jour au lendemain », acquiesce pour sa part The Himlayan Times qui appelle « tous les partis politiques à faire preuve de maturité afin de sauvegarder les intérêts vitaux du pays, nos leaders politiques vont devoir apprendre à travailler ensemble », explique le quotidien qui insiste sur le fait que « le processus de paix ne sera complet que lorsque la constitution aura été rédigée et le sort de l’armée de libération populaire, la branche armée de l’ex-guérilla maoïste, définitivement réglé ».