Article publié le 08/06/2008 Dernière mise à jour le 08/06/2008 à 12:07 TU
Avec notre correspondant à Dublin, Hervé Amoric
Un peu plus de trois jours, c’est le temps qu’il reste au nouveau Premier ministre pour convaincre 17% d’électeurs indécis que ce traité de Lisbonne est bon pour l’Irlande, et bon pour l’Europe : tel est le slogan officiel du camp du oui.
Brian Cowen ne ménage pas ses efforts. Le Premier ministre fait campagne jour et nuit avec les chefs des deux principaux partis d’opposition. 95% des députés supplient l’Irlande de voter oui, mais les électeurs semblent bouder leurs élus. Ils ont du mal à comprendre un traité international de 300 pages écrit par des juristes, d’autant plus que les adeptes du non sèment la confusion dans leur esprit, en présentant ce traité comme une boîte de Pandore, infligée par une Europe militariste, fiscaliste et immorale.
De plus, le baromètre économique et social, au beau fixe depuis 15 ans, est devenu maussade. Il n’est donc pas question pour le gouvernement d’espérer un vote de sympathie.
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