par RFI
Article publié le 13/06/2008 Dernière mise à jour le 13/06/2008 à 05:39 TU
Lors de la conférence organisée à Paris, la communauté internationale a promis de fournir quelque 20 milliards de dollars (13 milliards d'euros) pour la reconstruction de l’Afghanistan. En tête des pays donateurs, les Etats-Unis avec la moitié de la somme récoltée. En contrepartie, ces pays demandent à Kaboul de lutter plus efficacement contre la corruption, un fléau qui a détourné une grande partie de l'argent déjà donné.
De gauche à droite : le ministre des Affaires étrangères afghan, Rangin Dadfar Spanta, le président afghan, Hamid Karzaï, le président français, Nicolas Sarkozy, et le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
(Photo : Reuters)
Les uns après les autres, les partenaires de la reconstruction afghane ont commenté ce programme et affiché leurs promesses de dons, jusqu'à ce que l'on arrive au total de 20 milliards d'euros en fin de conférence, sans pouvoir néanmoins distinguer clairement ce qu'il y a d'argent frais et ce qui revient en fait à d'anciennes promesses non encore exécutée.
L'important, c'est que la dynamique est relancée. Ce sont également les engagements politiques qui comptent. D'emblée la diplomatie française a insisté sur le fait qu'il ne s'agissait pas uniquement d'une conférence de donateurs, mais qu'il fallait traiter de l'essentiel : l'efficacité de l'aide, la coordination entre les différents acteurs, la lutte contre la corruption et le trafic de drogue, tous les ingrédients d'une situation explosive.
Pour y remédier, et pour que la communauté internationale reste mobilisée, il fallait aussi pointer les progrès réalisés depuis 2002, montrer que l'Afghanistan pouvait s'en sortir. Le ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner a parlé à ce sujet d’une véritable bataille de l'information.
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