par RFI
Article publié le 15/06/2008 Dernière mise à jour le 15/06/2008 à 03:23 TU
Le président zimbabwéen a déclaré : « Nous n'accepterons jamais, jamais [que le MDC arrive au pouvoir]. »
(Photo : Reuters)
« Jamais plus ce pays ne doit repasser sous la coupe de l'homme blanc », a martelé le vieil homme qui a retrouvé pour l'occasion sa rhétorique anti-occidentale et qui a une nouvelle fois exclu toute alternance politique.
« Voir ses pantins pathétiques prendre le contrôle du pouvoir ? Cela n'arrivera pas. Nous n'accepterons jamais », a martelé Robert Mugabe.
A deux semaines du second tour de l'élection présidentielle, le régime se raidit. Dans les discours, comme Robert Mugabe l'atteste, mais aussi dans les actes. Morgan Tsvangirai a été brièvement interpellé hier. Il a été libéré quelques heures plus tard.
Quant au numéro deux du MDC, qui avait été littéralement enlevé jeudi dernier, par des nervis, à sa descente d'avion, il a été finalement présenté à un juge. Tendai Biti est arrivé au tribunal d'Harare, menotté. Il a été de nouveau placé en détention. Il pourrait être inculpé de trahison. Selon son avocat, si ce chef d'inculpation est retenu contre lui, Tendai Biti, risque la peine de mort.
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