par RFI
Article publié le 20/06/2008 Dernière mise à jour le 20/06/2008 à 15:18 TU
Le secrétaire général Tendai Biti (veste rouge), numéro 2 du MDC, le 19 juin 2008. Il risque la peine de mort pour subversion.
(Photo : Reuters)
Parmi les victimes recensées par Amnesty International, quatre ont été kidnappées puis torturées alors qu’elles se trouvaient au domicile d’un élu local de l’opposition MDC à Chitungwiza, à trente kilomètres au sud de Harrare. Cinq autres ont été signalées dans la province de Mashvingo, située au centre du pays. Une autre victime, indique Amnesty, a succombé à ses blessures hier dans un hôpital de la capitale, elle a été battue alors qu’elle assistait aux funérailles d’un parent.
Des témoins ont également signalé à Amnesty que des soldats patrouillent dans les campagnes et ordonnent aux villageois, les menaçant de leurs armes, de voter Robert Mugabe, le 27 Juin.
L’ambassadeur américain au Zimbabwe, James McGee, a indiqué que la campagne de terreur avait gagné les zones urbaines ajoutant que les milices pro-Mugabe opéraient en plein jour.
Le MDC, quant à lui, a annoncé que quatre de ses soutiens avaient été tués hier portant le bilan côté opposition à 70 morts. A cette barbarie meurtrière contre les soutiens des opposants, viennent s’ajouter des poursuites judiciaires et des chefs d’inculpation lourds pour les responsables de l’opposition. Le numéro deux du MDC, Tendai Biti, a été officiellement inculpé pour haute trahison, la peine assortie est la peine de mort.
Ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso
« L’Afrique n’a pas besoin de véhiculer davantage c es images désastreuses. L’Afrique a besoin de faire face aujourd’hui à ses préoccupations de lutte contre la pauvreté et de développement. »