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Corée du Sud / Etats-Unis

Condoleezza Rice défend le boeuf américain

Article publié le 28/06/2008 Dernière mise à jour le 28/06/2008 à 15:57 TU

Après le Japon et avant la Chine, la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice fait étape, ce samedi, en Corée du Sud. La crise du boeuf américain et la question du nucléaire nord-coréen sont au coeur des discussions abordées avec son homologue sud-coréen, Yu Myung-hwan.

Avec notre correspondante à Séoul, Aurore Skelton

Des dizaines de milliers de manifestants protestent contre les importations de bœuf américain, à Yong-Hak, en Corée du Sud, le 27 juin 2008.(Photo : Reuters)

Des dizaines de milliers de manifestants protestent contre les importations de bœuf américain, à Yong-Hak, en Corée du Sud, le 27 juin 2008.
(Photo : Reuters)

« Le bœuf américain est sans danger », voici les mots qu’a employés
Condoleezza Rice lors de sa conférence de presse à Séoul, ce samedi. La secrétaire d’Etat a ajouté que « Washington faisait tout ce qui était en son pouvoir pour regagner la confiance des consommateurs sud-coréens », et qu’« elle espérait que le problème du bœuf n’effacerait pas les sujets importants auxquels la Corée du Sud et les Etats-Unis avaient à faire face ».

Condoleezza Rice pensait en particulier aux discussions concernant la reprise des pourparlers à « six » sur la dénucléarisation de la Corée du Nord. Depuis le 2 mai en effet, des milliers de manifestants se rassemblent pour protester contre l’importation de viande bovine américaine. Un nouvel accord a été signé la semaine dernière. Mais celui-ci ne satisfait pas les citoyens dont le mouvement de grogne continue et a même pris des tournures de plus en plus violentes ces derniers jours.

Condoleezza Rice a mis encore en avant que le commerce est une partie importante des longues relations avec la Corée du Sud et qu’elles n’étaient pas remises en cause malgré la crise.

A propos de  la Corée du Nord, elle a insisté sur le fait que même si la liste des installations nucléaires avait été remise, cela n’était pas suffisant. Car, même si le document donne des clés sur les installations nucléaires de Pyongyang, la secrétaire d’Etat a mis en avant le fait que celui-ci ne donne, par exemple, aucune explication sur le programme nucléaire à l’uranium enrichi du pays communiste.