Article publié le 01/07/2008 Dernière mise à jour le 01/07/2008 à 09:25 TU
Avec notre correspondant à New York, Philippe Bolopion
Alain Le Roy reprend les opérations de maintien de la paix à un moment charnière. Avec plus de 100 000 casques bleus déployés dans une vingtaine de mission, ce département a connu une croissance exponentielle sous la direction de son prédécesseur, Jean-Marie Guéhenno.
Au cours des huit années passées, l'ONU est parvenue à éviter de reproduire les tragédies dont elle a été témoin dans les années 90, en Bosnie ou au Rwanda. Mais elle s'engage aujourd'hui dans des missions dangereuses au Darfour et bientôt au Tchad et peut-être en Somalie.
Agé de 55 ans, Alain Le Roy connaît le maintien de la paix de l'intérieur. De 1999 à 2000, il a travaillé avec Bernard Kouchner au Kosovo où il a laissé l'image d'un homme compétent, direct et abordable.
Marié, père d'un enfant, Alain Le Roy a également travaillé six mois pour l'ONU à Sarajevo, et a été envoyé spécial de l'Union européenne dans l'ancienne république de Macédoine. Il est diplômé de l'école des Mines de Paris, et a travaillé pour Total pendant dix ans.
Alain Le Roy a aussi été sous-préfet, et chef de cabinet de Jean-Pierre Soisson au ministère de l'Agriculture. Il a également été conseillé référendaire à la Cour des comptes et ambassadeur à Madagascar. Il s'embarque sans doute aujourd'hui dans la mission la plus risquée de sa carrière.
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