Article publié le 01/07/2008 Dernière mise à jour le 01/07/2008 à 12:52 TU
Si al-Qaïda a pu consolider son réseau dans les zones tribales du Pakistan, c'est la faute de l'administration américaine, selon le New York Times qui se fait l'écho des frustrations du Pentagone.
Un plan avait été établi l'an dernier pour permettre aux services secrets américains et à l'armée de mener des opérations clandestines pour lutter contre certains foyers terroristes, indique le quotidien new-yorkais, mais sa mise en place a été considérablement retardée.
Plusieurs raisons à cela: la priorité accordée à l'Irak qui absorbe l'essentiel des ressources en moyens et en hommes, mais aussi la volonté de l'administration américaine de ménager le président pakistanais Pervez Musharraf.
Résultat, ils seraient désormais -dans les zones tribales- plus de deux mille insurgés de diverses nationalités contre quelques centaines il y a trois ans. Surtout, l'article met au grand jour les divisions au sein de l'agence de renseignement américaine.
Les ordres venant du quartier général privilégient l'usage de drones, les fameux avions sans pilote, responsables de graves erreurs et de nombreuses victimes innocentes. Divergences enfin, entre les agents de la CIA présents à Kaboul et ceux d'Islamabad, accusés de complaisance à l'égard des autorités pakistanaises.
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