par RFI
Article publié le 07/07/2008 Dernière mise à jour le 06/07/2008 à 22:59 TU
Réputé plus ouvert et conciliant que Vladimir Poutine, son prédécesseur, Dimitri Medvedev n'en est pas moins inflexible. Pour le Kremlin, la Russie doit retrouver sa grandeur et sa puissance. Et cela passe par une rude opposition aux Etats-Unis.
Ce G8, baptême de feu diplomatique pour le nouveau président russe, sera donc pour lui l'occasion de négocier pied à pied avec le président Bush qui, lui, arrive au terme de son mandat.
Après un entretien informel entre les deux présidents avant même l'ouverture du sommet, une rencontre bilatérale – la première de ce G8 – permettra donc aux deux hommes d'entrer dans le vif du sujet.
Avec tout d'abord la question du bouclier antimissile que Washington veut installer en Europe de l'Est, au grand dam de la Russie, qui estime que le bouclier américain menace sa propre dissuasion nucléaire. Pour Medvedev, ce projet est « nuisible » à son pays, et les concessions accordées par Washington, insufisantes.
Les négociations sur le traité de réduction du nombre d'armes stratégiques dans les deux pays sont également au point mort, alors que le traité arrive à échéance en 2009. Moscou espère avancer sur ce dossier avant le départ de George Bush de la Maison Blanche fin 2008. Mais les Etats-Unis ne semblent pas pressés de conclure les discussions.
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