Article publié le 14/07/2008 Dernière mise à jour le 14/07/2008 à 13:56 TU
L'administration Bush et le gouvernement Maliki ne trouvent pas d'accord concernant la présence de l'armée américaine en Irak.
(Photos : AFP)
Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Le président Bush, avant de quitter la Maison Blanche, aurait aimé conclure avec l'Irak un pacte formel de sécurité, donnant une base légale au maintien des forces américaines après l'expiration du mandat de l'ONU le 31 décembre. Il reviendra toutefois probablement à son successeur de régler ce problème.
En effet, le gouvernement Maliki et l'administration Bush ne peuvent s'entendre sur un tel accord. Bagdad pose comme précondition l'établissement d'un calendrier de retrait, auquel George Bush continue de s'opposer. Maliki souhaite signer un pacte précisant les conditions d'un départ échelonné des Américains, et Bush celles de leur maintien aussi longtemps que le pays n'est pas stable et démocratique.
Faute de pouvoir obtenir un pacte durable, les deux parties négocient maintenant un accord intérimaire qui ne couvrirait que 2009. Si John McCain est opposé à un calendrier précis, Barack Obama y est favorable, même s'il est beaucoup moins catégorique maintenant sur son intention de rapatrier les forces en seize mois.
Alors que se discute l'avenir de la présence américaine en Irak, le New York Times rapporte que le Pentagone envisagerait le retrait de une à trois brigades en septembre, mais cela n'a pas été confirmé par la Maison Blanche. Certaines de ces forces pourraient être envoyées en Afghanistan où la situation s'est sensiblement dégradée.
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01/07/2008 à 19:47 TU