Article publié le 15/07/2008 Dernière mise à jour le 15/07/2008 à 06:17 TU
Avec notre bureau de Bruxelles
Yves Leterme, Premier ministre belge, lors d'une conférence de presse à Bruxelles, le 27 juin 2008.
(Photo : Reuters)
Malgré la constitution tardive d’un gouvernement, fin mars, le spectre de la crise politique, qui avait déjà duré 9 mois, ne s’est jamais éloigné en Belgique. Dès les jours suivant son accession au poste de Premier ministre, Yves Leterme avait tenté d’apporter une solution institutionnelle à la coexistence entre flamands et francophones. L’impasse qui s’était alors dessinée avait poussé les partis à fixer une nouvelle échéance pour ce 15 juillet.
Jusqu’à hier, Yves Leterne a donc tenté, sans succès, de trouver une issue, avant de proposer en fin de compte une solution ouvrant la porte à une Belgique confédérale, mais dont il aurait fallu débattre en septembre lors de la rentrée politique. Bien reçue par les francophones, la proposition a été rejetée par les partis flamands, en particulier par la NVA, la Nouvelle alliance flamande, pourtant alliée du Parti chrétien démocrate d’Yves Leterme.
Sans solution à présenter ce mardi à la chambre, Yves Leterme s’est donc rendu cette nuit au Palais royal pour présenter sa démission au Roi Albert II, ce qui met les compteurs à 3, puisque Yves Leterme avait déjà démissionné en août et en décembre, lors de deux tentatives avortées pour former un gouvernement.
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