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France

Une carte militaire qui fait grincer les dents des élus

par  RFI

Article publié le 16/07/2008 Dernière mise à jour le 16/07/2008 à 16:38 TU

Le maire UMP Fernand Lormant et les conseils municipaux des 128 communes de l'arrondissement de Château-Salins en Moselle.(Photo : AFP)

Le maire UMP Fernand Lormant et les conseils municipaux des 128 communes de l'arrondissement de Château-Salins en Moselle.
(Photo : AFP)

La grogne des élus ne fait que s'amplifier avant l'annonce par le gouvernement français, d'ici fin juillet, des arbitrages concernant la « nouvelle carte militaire ». Une trentaine de garnisons sont menacées, notamment dans l'est de la France. Les élus d'une centaine de conseils municipaux de Moselle ont manifesté, ce mercredi, aux abords de l'Elysée. Mardi, le président Nicolas Sarkozy a promis avec force qu'il « ne céderait pas sur la refonte de la carte militaire ».

Une trentaine de villes sont concernées - déplacements ou dissolutions d'unités ; fermetures d'établissements - dans le sillage du nouveau Livre blanc, qui préconise une rationalisation du déploiement militaire dans l'Hexagone et Outre-mer, ainsi qu'une réduction du format des armées.

Dieuze, en Moselle, proteste contre le transfert de son « grand régiment » des forces spéciales - le 13e régiment de dragons parachutistes, spécialisé dans la recherche du renseignement - qui va être rapproché de la brigade parachutiste, stationnée dans le Sud-Ouest, à 1 000 kilomètres.

Fernand Lormant

Maire UMP de Dieuze (Moselle)

« On se rend bien compte que la problématique du Saulnois est vraiment atypique. C'est le cas le plus difficile que le ministre de la Défense pourra prendre en compte. »

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16/07/2008 par Anne-Cécile Bras


La promesse de le remplacer par une école n'apaise pas la contestation, la caserne représentant la moitié de la population de la commune et un tiers de l'activité économique de l'arrondissement. Mourmelon, également dans l'Est, craint de perdre ses régiments blindés, Briançon, dans les Alpes, son centre d'entraînement au combat en montagne ou Bordeaux, l'école de Santé navale.

Le gouvernement qui a reculé l'annonce des derniers arbitrages pour éviter de froisser certains parlementaires avant le vote sur la révision constitutionnelle, a prévu une enveloppe de 320 millions d'euros pour accompagner ce redéploiement territorial des forces.