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Géorgie/Russie

Le plan de Berlin pour sortir de la crise

Article publié le 18/07/2008 Dernière mise à jour le 18/07/2008 à 08:13 TU

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, est arrivé jeudi à Tbilissi, et a présenté son plan de paix visant à régler la crise abkhaze. Ce plan en trois parties a été aussitôt critiqué par les séparatistes abkhazes et la Russie. La Géorgie elle-même a émis des réserves.

Avec notre correspondant à Tbilissi, Régis Genté

«&nbsp;<em>Il faut un dialogue direct entre les parties en conflit&nbsp;</em>», a déclaré le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, lors d'une conférence de presse, le 17 juillet, à Tbilissi.(Photo : Reuters)

« Il faut un dialogue direct entre les parties en conflit », a déclaré le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier, lors d'une conférence de presse, le 17 juillet, à Tbilissi.
(Photo : Reuters)

C'est une difficile médiation qu'entreprend  Frank-Walter Steinmeier. Le chef de la diplomatie allemande veut tenter d'instaurer la confiance entre Géorgiens, Russes et Abkhazes.

Mais le plan en trois parties avec lequel il arrive, dont les grandes lignes ont été dévoilées par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, a déjà été rejeté par la partie Abkhaze.

Le plan consiste d'abord en un engagement à cesser les violences contre un retour des 250 000 réfugiés géorgiens en Abkhazie. Il s'agirait ensuite de lancer des projets de reconstruction avant de déterminer le statut de la province rebelle.

Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe, juge ce plan « irréel ». Le retour des réfugiés représentant en l'état actuel des choses une grave menace contre la sécurité abkhaze.

Le chef de la diplomatie russe exige, lui, la signature d'un accord sur le non recours à la force, ce que les Géorgiens refusent. Ces derniers n'affichent guère d'enthousiasme non plus pour le plan Steinmeier.

Les Géorgiens demandent notamment de prendre en considération, « le rôle négatif de la Russie et celui qu'elle doit jouer à l'avenir ». Tbilissi considérant qu'elle est trop partie prenante au conflit pour prétendre encore jouer le rôle de force de paix.