Article publié le 11/07/2008 Dernière mise à jour le 11/07/2008 à 04:05 TU
Avec notre correspondant à Tbilissi, Régis Genté
« Nos avions militaires ont survolé la république séparatiste géorgienne d’Ossétie du Sud, afin d’éviter une effusion de sang », a expliqué le ministre des Affaires étrangères russe. « La situation s’est aggravée le 9 juillet dans la zone du conflit, a-t-il précisé, il a été nécessaire de prendre des mesures urgentes et efficaces ».
Pour Tbilissi, la Russie reconnaît officiellement cet acte d’agression avec ce survol de son territoire par des engins militaires. Dans la foulée, Ekaterine Tkechelachvili, la ministre des Affaires étrangères de la république caucasienne, annonçait le rappel de l’ambassadeur géorgien en Russie « pour consultation ». Le geste est un brin spectaculaire.
La Géorgie a en effet choisi de régler pacifiquement et diplomatiquement la grave crise actuelle et tente par tous les moyens de convaincre la communauté internationale de l’aider à forcer la Russie à faire marche arrière dans ce que Tbilissi considère comme l’annexion du tiers de son territoire.
La Géorgie veut donc exhiber les violations des lois internationales commises par Moscou, alors qu’elle retrouve un peu le moral après le fort soutien que lui a apporté, à Tbilissi, ce jeudi, le chef de la diplomatie américaine, Condoleezza Rice.
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