par RFI
Article publié le 25/07/2008 Dernière mise à jour le 25/07/2008 à 14:08 TU
Ahmed Merakchi (g) a participé à la manifestation contre l'extradition de sa compagne, Marina Petrella, le 19 juin 2008 à Paris.
(Photo : AFP)
Marina Petrella, l'ancienne membre des Brigades rouges, dont l'extradition est réclamée par l'Italie, a été transférée il y a deux jours de l'hôpital pénitentiaire de Fresnes à l'hôpital parisien Sainte-Anne. Aujourd'hui, son mari, Hamed Merakchi, affirme qu'elle ne veut pas retourner vivante en Italie.
Marina Petrella est en « abandon de vie » affirment les médecins de l'hôpital Sainte-Anne de Paris. Depuis son arrestation, il y a un an, elle a perdu 20% de son poids et ne pèse plus que 39 kilos. L'ancienne brigadiste est déterminée à ne pas rentrer vivante en Italie. Son époux, Hamed Merakchi, qui a récemment pu lui rendre visite, Marina Petrella lui aurait dit : « Je sais que cela va être dur, mais ils n'emporteront que mon cadavre, ils n'emporteront rien d'autre ».
La chambre où elle se trouve à l'isolement est gardée par deux policiers en civil et deux autres policiers en tenue sont en faction à l'entrée de l'hôpital. Dans ces conditions, « les médecins estiment qu'elle ne peut pas être bien soignée », affirme le mari de Marina Petrella.
L'ex-militante d'extrême gauche, demeure en détention, sous écrou extraditionnel. Elle a été condamnée en Italie à la réclusion criminelle à perpétuité en 1992 pour complicité de meurtre d'un commissaire de police à Rome en, 1981. Elle vit en France depuis 1993, où elle s'est mariée ; elle est mère de deux filles dont la dernière n'est âgée que de 10 ans.
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