par RFI
Article publié le 27/07/2008 Dernière mise à jour le 27/07/2008 à 16:24 TU
Pendant ses treize années de cavale, il arrivait à Radovan Karadzic de séjourner en Italie. C’est ce qui ressort de l'interview d’un neveu de l’ancien leader des Serbes bosniaques inculpé de génocide par la justice internationale qui est publiée ce dimanche par le journal italien Corriere della Sera.
Des supporteurs de Radovan Karadzic, lors d’un match amical de football contre l'Olympique lyonnais, à Belgrade, le 23 juillet 2008.
(Photo : Reuters)
Dragan Karadjic n’essaie même pas de cacher qu’il aidait son oncle Radovan à fuir la justice internationale pendant toute la période où celle-ci tentait en vain de le capturer.
Ils échangeaient des sms qui permettaient au célèbre fugitif de préciser ses besoins en argent, mais aussi en journaux serbes.
Son neveu confirme les informations des médias sur plusieurs visites de Radovan Karadzic en Italie, et surtout à Venise, qu’il apprécie particulièrement.
Toutefois, l’objectif premier de ses passages en Italie n’était ni artistique, ni touristique, mais sportif. Fidèle supporteur des deux footballeurs serbes qui jouent dans la ligue italienne – Mihajlovic et Stankovic – il venait souvent en Italie voir les matches auxquels ils participaient.
En principe, il aurait donc suffi de bien connaître ses habitudes personnelles et d’en tirer de bonnes conclusions, au bon moment, pour pouvoir le capturer en Italie, il y a longtemps. Mais, comme souvent dans ce genre des cas, il est plus facile de le dire après coup que de le faire quand il le faut.