Article publié le 02/08/2008 Dernière mise à jour le 02/08/2008 à 07:30 TU
A Londres, le seul procès organisé après les attentats du 7 juillet 2005 s'est terminé dans l'impasse. Les jurés n'ont pas réussi à prouver la culpabilité de trois islamistes accusés d'avoir aidé les kamikazes qui avaient tué 52 personnes dans les transports en commun de la capitale britannique.
Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss
Les attentats du 7 juillet 2005 avaient fait 52 morts dans les transports en commun de la capitale britannique.
(Photo : AFP)
Ils les connaissaient. Ils avaient été dans des camps d'entraînement au Pakistan avec le chef du commando. On avait retrouvé leurs empreintes digitales et des objets leur appartenant dans l'appartement où les kamikazes avaient fabriqué leurs bombes.
Ils avaient été arrêtés en 2007. Ils étaient accusés d'avoir effectué, sept mois avant les attentats, une mission de reconnaissance à Londres pour les kamikazes.
Ils avaient visité des endroits touristiques et deux des stations de métro visées par les kamikazes. Leurs déplacements avaient été reconstitués grâce à leurs portables.
Les trois accusés ont dit pour leur défense qu'ils s'étaient fâchés avec les poseurs de bombes avant les attentats.
Après trois mois de procès et trois semaines délibérations, le jury composé de 8 femmes et 4 hommes n'a pas réussi à dire si ces trois militants étaient complices ou pas des kamikazes.
Un nouveau procès sera organisé. Les trois accusés resteront en prison. La police est persuadée que les kamikazes avaient d'autres complices qui sont toujours en liberté.
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