Article publié le 03/08/2008 Dernière mise à jour le 03/08/2008 à 16:15 TU
Avec notre correspondant à Shanghai, Joris Zylberman
Du recueillement et de la communion olympique, c’est l’image qui restera de cette première étape de la flamme dans le Sichuan. Un premier relais couru à Guang'an, à 300 kilomètres de l’épicentre du séisme, qui a fait plus de 70 000 morts et 5 millions de sans-abri, le 12 mai dernier.
Dans cette ville qui n’a pas subi de destruction, une minute de silence a été observée avant le départ du relais. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées près de la statue de Deng Xiaoping. Guang’an est en effet la ville natale du père de la réforme initiée en 1978. Après Guang’an, la flamme olympique passera par quatre autres villes du Sichuan, dont Mianyang, qui était menacée par les inondations dues aux lacs sismiques, ces réservoirs artificiels créés par les glissements de terrain.
Cette étape du Sichuan, prévue pour la mi-juin avait été retardée pour permettre le travail des militaires après la catastrophe. Entre temps, pour ne pas risquer de perturber le passage de la flamme, le gouvernement chinois avait fait taire tous les mécontents du séisme ; en particulier, les parents protestant contre les écoles mal construites, qui se sont écroulées sur leurs enfants comme des châteaux de cartes.
Autre lieu, autre décor
Hier soir, c'était une nouvelle répétition générale de la cérémonie d'ouverture. Plusieurs milliers de figurants étaient dans le stade. Les feux d'artifice ont explosé dans le ciel pour le plus grand plaisir des Pékinois.
Reportage de Camille Foucard
Dans le grand stade à Pékin, le « Nid d’oiseau », une grande répétition a été organisée le 2 août.
(Photo : Reuters)
« Pour assister à la répétition du spectacle qui sera complété le 8 août prochain par le défilé des athlètes et l'arrivée de la flamme, il fallait être invité. »