par RFI
Article publié le 05/08/2008 Dernière mise à jour le 06/08/2008 à 08:33 TU
Depuis juin dernier, l'Iran a entre les mains une offre écrite, détaillant tout ce que le pays aurait à gagner en acceptant de suspendre son programme d'enrichissement d'uranium... La proposition, rédigée par les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne couvre les domaines commerciaux, technologique et politique. Téhéran se voit par exemple proposer une aide dans le secteur du nucléaire civil.
Pour que l'offre devienne réalité, il faut naturellement que les Iraniens fassent un geste. Les six grandes puissances lui proposent même de faire un demi-geste : c'est la formule dite du freeze for freeze (gel contre gel) : Téhéran pourrait geler l'accroissement de son parc de centrifugeuses destinées à enrichir l'uranium et simultanément ses six interlocuteurs pourraient geler l'alourdissement des sanctions ouvrant ainsi une période de pré-négociation.
Washington, Moscou, Pékin, Paris, Londres et Berlin attendent que les Iraniens répondent par « oui » ou par « non » à cette proposition. Rien ne dit que Téhéran formulera une réponse claire dans un sens ou dans l'autre. Mais les Six ont déjà prévenu : si l'Iran n'accepte pas leur offre, ils envisageront de nouvelles sanctions.
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