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Mauritanie

Premières déclarations du général Mohamed Abdel Aziz

Article publié le 09/08/2008 Dernière mise à jour le 09/08/2008 à 20:49 TU

Après le coup d'Etat de mercredi, l'Union africaine écarte provisoirement la Mauritanie de son organisation. Samedi, plusieurs représentants de la communauté internationale ont rencontré le nouvel homme fort du pays qui a donné une interview à RFI.
Le général Mohamed ould Abdel Aziz.(Photo : Manon Rivière / RFI)

Le général Mohamed ould Abdel Aziz.
(Photo : Manon Rivière / RFI)


Avec notre correspondante à Nouakchott
, Manon Rivière

Ballet diplomatique et médiatique au palais présidentiel de Nouakchott aujourd'hui samedi. Ce matin, le général Abdel Aziz, qui a pris le pouvoir mercredi, a reçu le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe. Ahmed Ben Helli s'est exprimé devant les journalistes à l'issue de son entretien. Il s'est dit rassuré par les garanties fournies par le général Abdel Aziz, concernant le maintien des institutions républicaines. Ce soir, ce sera au tour d'une délégation de l'ONU de rencontrer le général.

Dans sa première interview accordée à RFI et dont l'intégralité sera diffusée dimanche matin à 6h30 TU dans les éditions africaines de notre antenne et sur la FM-Paris, Mohamed ould Abdel Aziz a invité le peuple mauritanien à le soutenir dans son combat contre la corruption. Il aussi assuré que la démocratie serait protégée en Mauritanie et que des élections seraient bien organisées au plus tôt. Mais il s’est refusé à fixer un calendrier précis pour cela.

Le général Mohamed ould Abdel Aziz

« J’appelle l’ensemble des Mauritaniens à dépasser toutes les divergences passagères qui sont peu importantes dans la vie d’une nation, à s’atteler à travailler et à aider de nouveaux pouvoirs à bien s’occuper des problèmes qui menacent le pays ».

écouter 1 min 14 sec

09/08/2008 par Manon Rivière


Le calme règne à Nouakchott, quatre jours après le coup d'Etat de velours réalisé par un groupe de hauts gradés de l'armée. Hier vendredi, les militants de partis politiques fidèles au président déchu s’étaient rassemblés au siège de l'APP pour exiger le retour de la légalité constitutionnelle. Avant de se disperser dans le calme.