par RFI
Article publié le 11/08/2008 Dernière mise à jour le 11/08/2008 à 06:07 TU
A son arrivée à l'aéroport de Téhéran, le président algérien Abdelaziz Bouteflika (centre) a été accueilli par le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottak (à gauche), le 10 août 2008.
(Photo : AFP)
Depuis 2003, c’est la deuxième visite d’Etat du président Algérien en Iran. Il faut dire que les relations algéro-iraniennes se sont considérablement réchauffées depuis le processus de normalisation initié en l’an 2000 après une rupture consécutive au soutien de Téhéran à l’ex parti du Front islamique du salut.
La normalisation, impulsée depuis par le président Bouteflika, se traduit aujourd’hui, selon la terminologie diplomatique, par une « compréhension mutuelle ». Elle se traduit concrètement par une coopération accrue et par une concertation politique régulière.
Soutien de principe
En 2006, par moins de 6 envoyés spéciaux iraniens sont venus à Alger, des déplacements liés à l’évolution de la crise du nucléaire iranien avec pour but de s’assurer de la solidarité de l’Algérie.
D’ailleurs l’Algérie a exprimé sont soutien de principe à l’Iran en réaffirmant le droit légitime des pays membres du Traité de non-prolifération nucléaire, le TNP, à accéder à la maîtrise de la technologie nucléaire à des fins strictement pacifiques.
Le dossier du nucléaire iranien, faisant toujours l’objet de tensions internationales, il sera donc au menu des entretiens Bouteflika-Ahmadinejad. Parallèlement des accords douaniers et fiscaux devraient être signés.
A écouter
Professeur d'économie et président de l'association algérienne de développement de l'économie de marché en Algérie
Certaines sociétés iraniennes subissent actuellement le boycott. L'Algérie veut profiter de cela pour investir dans certains segments de gaz et anticiper son épuisement de ressource.
11/08/2008 par Sonia Rolley
A lire