Article publié le 19/08/2008 Dernière mise à jour le 04/09/2008 à 13:42 TU
Ragip Duran, universitaire, journaliste, également correspondant du quotidien français Libération en Turquie, sait pour l’avoir payé de plusieurs mois de détention (en 1998), que la liberté de la presse est une notion à manier avec précaution.
D’un certain point de vue, la presse en Turquie est libre : elle donne surtout une image de grande diversification, et pour certains médias, de prospérité.
Des groupes puissants ont investi le secteur et le paysage médiatique offre, à la surface, une image de modernité, et une consommation de nouvelles qui apparente la Turquie à bien des pays industriels.
Mais derrière les journaux, derrières les télévisions et les radios sont des intérêts, nombreux, qui posent une question : qu’en est-il de l’indépendance de la presse, dans un pays où les tensions sont permanentes ?
«Normalement les médias ... c'est pour faire comprendre ce qui se passe dans la vie politique. En Turquie...»
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Reporters sans frontières. Rapport 2008.
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