par RFI
Article publié le 21/08/2008 Dernière mise à jour le 21/08/2008 à 12:17 TU
Une session extraordinaire du Parlement s'est ouverte hier soir à Nouakchott. Les deux tiers des parlementaires étaient présents. Trente-deux députés, dont le président de l'Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir avaient appelé à boycotter cette session en la qualifiant d'illégale.
Le président de l'Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir, boycotte la session extraordinaire convoquée par la junte.
(Photo : AFP)
Ce sont les premiers vice-présidents qui ont ouvert la cession extraordinaire en l’absence des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale. Les parlementaires ont répondu en masse, la majorité a été atteinte, ce qui devrait conforter les militaires au pouvoir.
Cependant la résistance se fait toujours sentir, 32 parlementaires sur 151 ont annoncé haut et fort qu’ils boycottaient cette cession parce que selon eux, « elle n’a aucun fondement juridique ».
Face à cette situation, le premier vice-président de l’Assemblée nationale a appelé les parlementaires à « resserrer les rangs, il a aussi demandé aux autorités, d’ouvrir le dialogue avec toutes les forces politiques ».
El Arbi ould Sidi Ali a expliqué que « le coup d’Etat était nécessaire pour corrigé le processus démocratique et mette fin à la mauvaise gestion des affaires de l’Etat, avant de préciser que, le soutien du parlement aux militaires restaient subordonné au retour à une vie constitutionnelle normale dans les plus brefs délais ».
Les commissions parlementaires planchent maintenant sur l’ordre du jour et devraient proposer une date de séance plénière, dès que possible.A lire