par RFI
Article publié le 26/08/2008 Dernière mise à jour le 27/08/2008 à 02:05 TU
Dans le journal Le Monde de mardi après-midi, le maire de Paris Bertrand Delanoë annonce qu'il sera candidat à la succession de François Hollande à la tête du Parti socialiste à l'issue du congrès de Reims de novembre prochain.
La formule est alambiquée à souhait, comme souvent chez lui : « J'accepterai évidemment la première tâche de militant, si les socialistes me la confient... »
Oui, Bertrand Delanoë est candidat au poste de premier secrétaire : un sujet qu'il esquivait depuis des mois et des mois. Et qu'il a donc opportunément choisi de trancher à trois jours de l'université de la Rochelle.
« En dessinant les contours de sa future majorité à tendance social-démocrate, Bertrand Delanoë a écarté Ségolène Royal, sa rivale pour 2012. »
Le maire de Paris, c'est vrai, est aujourd'hui au zénith dans les sondages, dans son costume de présidentiable. Mais ni lui, ni un autre, n'est capable à lui seul de réunir une majorité.
Clefs du parti
Il n'y a pas de leader incontesté au PS, il va donc falloir composer. Avec qui ? Bertrand Delanoë le dit : avec François Hollande, avec Martine Aubry, et avec Pierre Moscovici. Pas un mot en revanche pour Ségolène Royal, rivale directe pour la présidentielle de 2012, ni pour Laurent Fabius, jugé trop à gauche.
Mais le problème pour Bertrand Delanoë, c'est que Pierre Moscovici est lui-même candidat à la direction du PS. Martine Aubry ne l'a pas encore dit mais elle en a très envie.
Et l'intérêt de François Hollande, qui pense lui aussi à 2012, c'est de ne surtout pas donner les clefs du parti à un présidentiable comme Bertrand Delanoë.
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