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France

Coup d’envoi de l’université d’été du PS à la Rochelle

Article publié le 29/08/2008 Dernière mise à jour le 29/08/2008 à 05:35 TU

François Hollande ne souhaite pas que <span style="font-size: 9.5pt; font-family: Arial">«&nbsp;<i style="mso-bidi-font-style: normal">l’université d’été soit l’occasion de conciliabules, de rapprochements ou de combinaisons</i>&nbsp;».(www.larochelle2008.parti-socialiste.fr)

François Hollande ne souhaite pas que « l’université d’été soit l’occasion de conciliabules, de rapprochements ou de combinaisons ».
(www.larochelle2008.parti-socialiste.fr)

A la veille de l'ouverture officielle de cette université d'été, dans un jardin rempli de militants, Bertrand Delanoë et François Hollande se sont livrés à un savant chassé-croisé sans jamais se croiser, au grand dam des photographes… Au moment où tous les courants internes lancent les grandes manœuvres en vue du congrès de Reims de novembre prochain, la présence des deux hommes au « pot de l’amitié » de la fédération PS de Charente-maritime a attisé les spéculations sur une éventuelle alliance.

« Il est où François ? Je veux l’attendre ! » Pris dans la cohue des journalistes, entre caméras de télévision, micros et flashs des photographes, Bertrand Delanoë s’impatiente. Le maire de Paris aurait bien aimé avoir sa photo aux côtés du Premier secrétaire du PS, François Hollande, pour illustrer le rapprochement opéré ces derniers jours. Peine perdue.

« Pour ce qui est de la chronologie des arrivées [à l’université du PS, ndlr] c’est le hasard, le destin » s’est habilement défendu François Hollande. Pourtant, de l’avis des observateurs, ce temps fort de la vie politique des socialistes doit signer le premier acte de la construction d’un pôle majoritaire que le Premier secrétaire doit impulser avec Bertrand Delanoë.

« Je ne veux pas que l’université d’été soit l’occasion de conciliabules, de rapprochements ou de combinaisons » a affirmé François Hollande. « Ce que je demande, c’est que nous fassions bloc, que nous fassions parler les socialistes d’une seule voix. »

Ne pas « polluer » l’université par des enjeux de personnes

A l’heure où s’ouvre la guerre de succession à la tête du PS, Ségolène Royal et Martine Aubry, qui n’arriveront à La Rochelle que vendredi, ont fait leur entrée dans l’université d’été par presse interposée.

Interrogée sur France 2, la maire de Lille a de nouveau joué la carte du collectif, soulignant les points communs qu'elle a avec la plupart des « éléphants ». Sans se déclarer ouvertement candidate, elle a confié qu'elle n'était « pas quelqu'un qui recule devant ses responsabilités ».

Dans un entretien que publie La Nouvelle République du Centre vendredi, Ségolène Royal appelle elle les ténors du PS à ne pas « polluer » l'université d'été par « des enjeux de personnes ».