Article publié le 07/09/2008 Dernière mise à jour le 07/09/2008 à 20:36 TU
Un homme dans les décombres de sa maison détruite est à la recherche d'effets personnels, le 7 septembre 2008.
(Photo: Reuters)
Les secours semblent complètement dépassés par la catastrophe. Les engins de déblaiement ne sont toujours pas opérationnels. Les autorités préviennent : « il y a peu de chance de retrouver maintenant des rescapés ».
Reste alors à déterminer le nombre exact de victimes. Deux cents personnes seraient ensevelies sous les maisons détruites. Certaines chaînes de télévision avancent même le chiffre effrayant de cinq cents personnes.
Des quartiers comme celui de Moqattam, au Caire, il y en a énormément dans le pays. Depuis samedi soir, le gouvernement égyptien affirme qu’il va s’attaquer à ce problème de quartiers d’habitats informels, une promesse faite depuis trente ans.
Les quartiers informels au Caire ou à Alexandrie constituent 70% des unités de logement construits chaque année. Pour résoudre ce problème, soit l’Etat doit construire 70% d’unités de logement - il n’en a pas les moyens - soit laisser faire, ce qui est le cas jusqu'à présent.
Responsable de l'ONG « Youth Spirit »
« Ils savaient que c’était dangereux mais les habitants de Doueika n’avaient aucun autre endroit pour vivre. Quand les gens viennent des zones rurales, ils squattent en général dans des quartiers dangereux ».
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