Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Iran / Nucléaire

Nouvelles menaces après le rapport de l’AIEA

Article publié le 16/09/2008 Dernière mise à jour le 16/09/2008 à 14:57 TU

Le site nucléaire de Natanz où l'Iran enrichit de l'uranium.(Photo : AFP)

Le site nucléaire de Natanz où l'Iran enrichit de l'uranium.
(Photo : AFP)

Le ton monte à nouveau à propos du nucléaire iranien. Après les Etats Unis, la France se prononce pour de nouvelles sanctions contre Téhéran. A Paris, on estime que le dernier rapport de l'AIEA, l'Agence internationale de l'énergie atomique, est « inquiétant ». Ce rapport a été publié hier et l'agence de Vienne y dénonce l'absence de coopération des Iraniens pour la surveillance de leurs activités nucléaires. A Téhéran le ministère des Affaires étrangères déclare qu'il ne répondra pas aux allégations de l'AIEA et à « ses prétendues études ».

Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

Après le rapport de l’AIEA, les Etats-Unis et la France ont menacé l’Iran de nouvelles sanctions, ce qui pourrait affecter encore davantage l’économie du pays.

Selon le président de la Chambre de commerce, des sanctions internationales ont fortement touché l’économie iranienne, en particulier le commerce extérieur du pays.

« Le coût des importations a fortement augmenté à cause des obstacles créés par les sanctions imposées par le Conseil de sécurité et certains pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis », a déclaré Mohamed el-Baradei, directeur de l’Agence  internationale de l'énergie atomique (AIEA). Il a ajouté que « le prix des produits importés a augmenté de 48% en dollars et de 25% en euros par rapport à l’année dernière ».

Selon lui, « une très grande partie de cette hausse est due aux sanctions internationales ». Il a précisé que « ce coût supplémentaire représentait une facture de plus de dix milliards de dollars pour le pays ».

L’Iran a importé l’année dernière quelques cinquante six milliards de dollars de produits étrangers. Ce coût supplémentaire résulte notamment d’un nombre plus important d’intermédiaires aux importations, d’une augmentation des coûts bancaires et des primes d’assurances.