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République démocratique du Congo

Les combats se durcissent au Nord-Kivu

par  RFI

Article publié le 21/09/2008 Dernière mise à jour le 21/09/2008 à 14:03 TU

La Monuc lance un appel urgent au cessez-le-feu à tous les belligérants dans l'Est de la RDC.(Photo : AFP)

La Monuc lance un appel urgent au cessez-le-feu à tous les belligérants dans l'Est de la RDC.
(Photo : AFP)

L'ONU lance un appel urgent au cessez-le-feu à tous les belligérants dans l'est de la République démocratique du Congo après que de nouveaux combats importants, à l'arme lourde, aient eu lieu samedi  entre les forces du Congrès national pour la défense du peuple et les forces armées de la RDC. Les affrontements se sont déroulés à une vingtaine de kilomètres de Goma, capitale du Nord-Kivu.

En prenant l'initative d'une attaque contre les positions rebelles, l'armée congolaise a manifestement voulu répondre à celle menée vendredi par les rebelles du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) sur la localité de Masisi. L'intervention de la Monuc a obligé les rebelles à reculer, mais ce samedi à Sake, les casques bleus n'ont pas été impliqués dans les combats et les Forces armées congolaises ont essuyé un revers et perdu, selon une source occidentale, beaucoup d'hommes.

Revers militaire mais peut-être également diplomatique. Selon nos informations, cette opération décidée sans prévenir le commandement des casques bleus du Nord-Kivu, a plongé la mission onusienne dans l'embarras. D'autant que 36 heures plus tôt, le président Kabila avait contrairement au chef rebelle Laurent Nkunda, accepté le plan de désengament des troupes proposé par la Monuc.

Un plan qui implique qu'aucun des belligérants ne bouge de ses positions. Il faut que toutes les parties le respectent, y compris le gouvernement, expliquait samedi soir une source proche des négociateurs.

En fin de journée, samedi, les combats ont cessé autour de Sake.La Monuc a reclamé un cessez-le-feu immédiat à toutes les parties et leur a demandé de faire preuve de responsabilité pour ne pas aggraver encore la situation des centaines de milliers de déplacés.