par RFI
Article publié le 04/10/2008 Dernière mise à jour le 04/10/2008 à 01:46 TU
Le déplacement de Bernard Kouchner, en Israël et dans les Territoires palestiniens, a pour but d'encourager le processus de paix.
(Photo : Reuters)
Vu de Paris, Annapolis n'est pas mort même si personne n'espère parvenir à l'accord de paix global que George Bush avait promis avant la fin de son mandat. Côté palestinien, les attentats continuent. Côté israélien, la colonisation se poursuit, les entraves à la circulation des Palestiniens aussi. Il conviendra de s'en inquiéter auprès d'Israël.
Pour sa part, l'Autorité palestinienne assure que ça vaut quand même la peine de continuer à négocier. Paris n'a donc aucune raison de la démentir puisqu'il s'agit au contraire de l'appuyer face aux islamistes du Hamas. Bernard Kouchner devrait se rendre au nord de la Cisjordanie, à Jenine, pour faire le point des progrès palestiniens en matière de sécurité.
De son côté, le Quartette international s'est donné rendez-vous en Egypte pour le premier anniversaire d'Annapolis. C'est dire qu'il ne s'agit pas d'enterrer ces pourparlers de paix relancés fin 2007 par une administration Bush finissante. Paris non plus ne voit pas d'alternative.
La diplomatie française souhaite d'ailleurs appeler le prochain locataire de la Maison Blanche à ne pas lâcher le dossier israélo-palestinien. Bernard Kouchner a mission de préparer un message dans ce sens, au titre de la présidence française de l'Europe, une position concertée des 27.
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