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Zimbabwe

Pas d’accord mais les discussions continuent lundi

Article publié le 18/10/2008 Dernière mise à jour le 18/10/2008 à 06:30 TU

Le président zimbabween, Robert Mugabe, lors de son arrivée à l'hôtel Rainbow Towers d'Harare, où ont eu lieu les négociations visant à former un gouvernement d'union nationale.(Photo : Reuters)

Le président zimbabween, Robert Mugabe, lors de son arrivée à l'hôtel Rainbow Towers d'Harare, où ont eu lieu les négociations visant à former un gouvernement d'union nationale.
(Photo : Reuters)

Le président zimbabwéen Robert Mugabe et son rival Morgan Tsvangirai n'ont pas réussi vendredi soir à se mettre d'accord sur la répartition des ministères dans un futur gouvernement d'union et se sont tournés vers les pays de la région pour résoudre cette impasse. « Les négociations se poursuivent. Je ne dirais pas qu'il y a une impasse. Lundi, nous allons tous rencontrer la troïka de la SADC (organe de sécurité de la Communauté de développement d'Afrique australe) à Mbabane » au Swaziland, a déclaré M. Mbeki lors de sa première déclaration à la presse depuis le début des pourparlers mardi.

Avec notre correspondant à Johannesburg, Nicolas Champeaux

L’accord sur le partage du pouvoir semble plus que jamais compromis alors que Robert Mugabe et Morgan Tsvangirai ont échoué à former un gouvernement d’union au terme de 4 journées d’intenses négociations. 

« Pour qu’un tel gouvernement fonctionne, les ministères doivent être répartis de façon équitable et nous en sommes loin » a déclaré le chef de file du MDC, Morgan Tsvangirai, à l’issue des pourparlers.

Robert Mugabe avait procédé de façon unilatérale à la composition du gouvernement, samedi dernier, s’attribuant tous les ministères de premier plan,  y compris la Défense et l’Intérieur.

Le médiateur sud-africain, Thabo Mbeki, affaiblit depuis son éviction de la présidence de la Nation arc-en-ciel il y a trois semaines, n’est pas parvenu à faire plier Robert Mugabe.

Morgan Tsvangirai a lancé un appel aux diplomates africains pour résoudre l’impasse, l’organe de sécurité de la SADC devrait se pencher sur la crise zimbabwéenne, lundi. En attendant, Robert Mugabé conserve entre ses mains les rênes d’un pays qu’il a amené à la déroute.