par RFI
Article publié le 23/10/2008 Dernière mise à jour le 23/10/2008 à 14:19 TU
Angela Merkel est en visite ce jeudi dans la capitale chinoise où elle doit rencontrer le Premier ministre Wen Jiabao et le président Hu Jintao. Avant de participer au sommet Asie-Europe qui débutera demain, la chancelière allemande compte renouer les liens avec les autorités chinoises. Des liens qui ont été mis à mal à cause du franc-parler d'Angela Merkel.
Le Premier ministre chinois, Wen Jiabao (G) accueillle la chancelière allemande, Angela Merkel en visite officielle en Chine, le 23 octobre 2008.
(Photo : Reuters)
Pour Angela Merkel, c'est l'occasion de regagner du terrain perdu. Perdu, car Pékin n'a pas apprécié ses critiques sur le non-respect des droits de l'homme en Chine et encore moins son accueil chaleureux du Dalaï Lama en septembre 2007. Les Chinois avait fait savoir leur mauvaise humeur en annulant plusieurs rencontres avec les Allemands.
Même si les affaires n'ont jamais vraiment souffert de ces querelles politiques, aujourd'hui, en temps de croissance molle en Allemagne, la chancelière a hâte de passer l'éponge pour augmenter les exportations vers la Chine. En 2007, l'industrie a exporté des biens pour une valeur de 30 milliards d'euros, et importé pour presque 55 milliards d'euros. En termes d'importation, la Chine se trouve au troisième rang des partenaires commerciaux, après la France et les Pays-Bas.
Depuis son élection il y a trois ans, Angela Merkel se rend en Chine pour la troisième fois. Elle sera accompagnée d'une délégation de chefs d'entreprises importantes qui, eux, espèrent que cette fois-ci la chancelière fera preuve de retenue. Son entourage a toutefois annoncé que le dialogue « constructif » avec le gouvernement chinois dois continuer, même sur des sujets qui fâchent comme les droits de l'homme.
A lire
11/05/2008 à 17:41 TU