par RFI
Article publié le 28/10/2008 Dernière mise à jour le 28/10/2008 à 06:53 TU
Les files d'attente dans les agences pour l'emploi devraient s'allonger avec un taux de chômage en hausse en 2008.
(Photo : AFP)
Après s'être penché au chevet des banques puis des entreprises, Nicolas Sarkozy ne veut pas être soupçonné d'oublier les salariés, et particulièrement ceux qui perdent leur emploi : ceux de Renault, de Peugeot, de la Redoute, de la Camif, ou d'Adecco... Toutes ces entreprises ont annoncé un plan social ou des périodes de chômage technique ces dernières semaines, en raison de la contagion de la crise financière à l'économie réelle.
Ce n'est pas un hasard si le chef de l'Etat revient dans les Ardennes, il y a deux ans, il y avait rendu hommage à « la France qui souffre mais veut vivre debout ». Ce bassin d'emploi de l'est du pays est l'un des 7 à avoir bénéficié d'un dispositif spécial d'accompagnement des chômeurs, mieux encadrés et mieux indemnisés. Nicolas Sarkozy devrait proposer de l'étendre, en cas de besoin, à d'autres régions. Il devrait aussi plaider pour la généralisation du guichet unique de l'emploi, le rapprochement de l'Agence nationale pour l'emploi et de l'Assedic étant censé faciliter les démarches des chômeurs.
Le traitement social du chômage
Expert au cabinet d'études Entreprise et personnel
« Il faut absolument une réponse comme le traitement social du chômage. Il s'agit de favoriser la réinsertion professionnelle et de baisser le coût du travail... C'est indispensable en période de crise... »
L'opposition crie au double langage
Porte-parole du Parti socialiste
« Le premier plan social en France, c'est celui de Nicolas Sarkozy avec près de 30 000 emplois publics qui vont disparaître... Ca invalide totalement sa politique. Il doit mettre en conformité ce qu'il dit au plan international et ce qu'il fait en France.»
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