Article publié le 03/11/2008 Dernière mise à jour le 03/11/2008 à 11:39 TU
Premier rendez-vous : Marseille, ce lundi. Bernard Kouchner et David Miliband feront aux 25 autres ministres européens des Affaires étrangères le compte rendu de leur tournée éclair dans les Grands Lacs. Kinshasa, Goma, Kigali, et enfin Dar Es Salaam Dimanche. Les deux ministres y ont rencontré Jakaya Kikwete, le président tanzanien, président en exercice de l'Union africaine.
L'Union qui justement prépare un sommet régional sur la crise congolaise. C'est l'autre grand rendez-vous de la semaine. Les présidents rwandais et congolais auraient accepté de venir. Ce sera à Nairobi, ou Dar Es Salaam, ou Addis Abeba. Le lieu du rendez-vous n’est pas encore précisé.
Ambassadeur de l'Union africaine à Goma « L'Union africaine, contrairement aux apparences, a un rôle centrale dans cette affaire parce que la crise congolaise n'est qu'un aspect d'une crise lancinante. »Pierre Yéré
Pour certains, la recherche d'une solution en RDC passe aussi par l'Angola ; l'Angola, que le président Kabila aurait appelé à l'aide la semaine dernière pour faire face aux rebelles nkundistes. C'est par exemple ce que dit la France et son ministre de la Défense, Hervé Morin a présenté dimanche les 3 axes de le politique française à propos de la crise en RDC : « D’abord un solution politique très clair au président Kabila. Par ailleurs notre volonté de voir avec l’Angola comment ce pays pourrait participer à une stabilisation de la zone, et enfin notre volonté clair que la Monuc s’organise. Elle en a les moyens : 17 000 hommes, 86 aeronefs et donc il y a tous les moyens sur place. »
La communauté internationale doit renforcer la Monuc, disaient toutefois hier Bernard Kouchner et David Miliband. Les ministres des Affaires étrangères français et britannique ont réaffirmé également qu'il y avait urgence à agir pour éviter une aggravation de la crise en RDC et pour aider le million et demi de déplacés congolais.Responsable de l'agence de coordination des Affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) à Goma
« Le convoi humanitaire part avec un camion d'assistance et un certain nombre d'équipes d'évaluation technique pour voir quelle est la situation dans cette zone humanitaire. »
« Il y a une semaine, ils fuyaient leur camp ou leur village dans l'urgence. Hier, ils étaient des milliers à quitter Goma par la route pour rentrer chez eux. »
A écouter
« Il n'y a pas encore un système judiciaire au Congo qui soit solide et donc les violeurs, les auteurs d'actes d'exaction se sentent libre de continuer. »
03/11/2008
« Il y a eu beaucoup d'incidents sécuritaires sur les humanitaires et donc on a besoin d'engagements de toutes les parties liées au conflit pour respecter les principes de l'intervention. »
03/11/2008
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