Article publié le 02/11/2008 Dernière mise à jour le 02/11/2008 à 06:07 TU
Le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, (g) et son homologue britannique, David Miliband, à Goma (RDC), le 1er novembre.
(Photo : AFP)
Signe qu'il est un acteur clé dans la région : après le chef de la diplomatie belge, puis la sous-secrétaire d'Etat américaine aux Affaires africaines, le président rwandais a donc aussi reçu hier soir les ministres français et britannique des Affaires étrangères.
Selon nos confrères sur place, à l'issue de cet entretien de plus d'une heure avec Paul Kagamé, Bernard Kouchner et David Miliband ont réaffirmé que le conflit congolais était régional, et que les puissances de la région devaient donc s'associer à la recherche d'une solution.
Les deux ministres se sont d'ailleurs envolés dans la foulée pour Dar Es-Salaam. Objectif : voir avec le chef de l'Etat tanzanien, actuel président en exercice de l'Union africaine, comment l'Union pourrait s'impliquer dans la résolution de la crise.
Conflit interne
Selon le Français Bernard Kouchner, les Européens se réuniront eux-mêmes très vite pour déterminer quel soutien apporter. Visiblement, l'idée d'une force européenne n'est pas privilégiée.
Le président rwandais, lui, ne s'est pas exprimé devant la presse hier soir. Mais d'après nos sources, Kigali maintient que la crise congolaise est à 90% un problème interne au Congo, et que la solution passe par le désarmement et le rapatriement de tous les miliciens hutus rwandais FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) et interahamwes présents en RDC.
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