Article publié le 03/11/2008 Dernière mise à jour le 03/11/2008 à 16:52 TU
C'est à Marseille que se retrouvent aujourd'hui les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Union pour la Méditerranée.
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Avec notre envoyée spéciale à Marseille, Béatrice Leveillé
A Marseille, ville méditerranéenne et cosmopolite, l’Union pour la Méditerranée ne peut être qu’une bonne chose. La meilleure qui puisse arriver pour les deux rives et ici on ne fait pas beaucoup de différence entre le sud et le nord de la Méditerranée. Les Marseillais se sentent en effet proches de leurs voisins méditerranéens avec qui ils commercent depuis des siècles.
Les ministres réunis à Marseille doivent choisir un secrétaire général pour cette Union pour la Méditerranée, lancée par la présidence française de l’UE, le 13 juillet dernier à Paris. La cité phocéenne et aussi la ville qui abritera le siège de ce secrétariat.
Relancer le processus de Barcelone
Ils feront le point sur les grands projets : dépollution de la Grande Bleue, énergie solaire, autoroutes de la mer, université méditerranéenne, lutte contre les catastrophes naturelles et développement des échanges.
Des projets concrets pour relancer un processus de Barcelone qui s’était enlisé dans les conflits. Des désaccords qui perdurent et qui risquent encore de décourager les investisseurs surtout en période de crise économique et financière.
A écouter
« [Pour le coup d'envoi concret de l’Union pour la Méditerranée], on est dans une étape extrêmement importante de reconstruction de la confiance pour des perspectives communes. »
03/11/2008