Article publié le 09/11/2008 Dernière mise à jour le 10/11/2008 à 04:18 TU
Après la dernière tournée au Proche Orient de Condoleezza Rice, la responsable de la diplomatie américaine, les diplomates du Quartette (Etats-Unis, ONU, Russie et Union européenne) avaient rendez-vous ce dimanche à Charm el-Cheikh, en Egypte. A leurs côtés, Tzipi Livni pour les Israéliens et Mahmoud Abbas, côté palestinien. Il n’en est finalement ressorti qu’un simple appel à poursuivre le processus de paix. La nouvelle échéance est fixée au printemps prochain à Moscou.
De gauche à droite : Tony Blair, Benita Ferrero-Waldner, Javier Solana, Ban Ki-moon, Condoleezza Rice, Sergei Lavrov et Bernard Kouchner, le 9 novembre 2008 à Charm el-Cheikh.
( Photo : Reuters )
Avec notre envoyée spéciale à Charm el-Cheikh, Monique Mas
« Rien n’est réglé quand tout n’est pas réglé ». C’est Tzipi Livni, la ministre israélienne des Affaires étrangères qui le dit. A ses côtés, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, approuve. Les Palestiniens non plus ne veulent pas d’accord partiel.
« Rien sinon un accord global », c’était aussi la règle du jeu du processus d’Annapolis. La secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, a fait ses adieux à Charm el-Cheikh sans produire de liste d’avancées précises.
Le Quartette, toutefois, a vu le changement de climat sur le terrain entre Israéliens et Palestiniens : « Pour tous, l’essentiel, c’est de ne pas avoir enterré la mécanique d’Annapolis et de réaffirmer leur engagement dans la période incertaine qui s’ouvre avec le changement d’administration aux Etats-Unis et avec les législatives d’Israël en février ». Mahmoud Abbas et Tzipi Livni, ont tous deux réclamé ensemble la poursuite d'Annapolis.Annapolis va se poursuivre
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