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Proche-Orient

Consolider l'accord d'Annapolis

Article publié le 09/11/2008 Dernière mise à jour le 09/11/2008 à 10:58 TU

Le sort des pourparlers de paix israélo-palestiniens va être au menu de la réunion du Quartette ce dimanche à Charm el-Cheikh, en Egypte. Les quatre puissances membres du Quartette (l'Union européenne, les Etats-Unis, la Russie et les Nations unies), entendront le dernier rapport des responsables israéliens et palestiniens sur l'évolution du processus de paix relancé à Annapolis il y a un an. Au début de la semaine, les Américains ont reconnu explicitement qu'un accord d'ici à la fin de l'année était désormais hautement improbable.

La délégation du Quartette, réunie pour étudier le dossier de la paix au Proche-Orient, a été conviée à un dîner au Red Sea resort de Charm el-Cheikh, en Egypte.(Photo : Reuters)

La délégation du Quartette, réunie pour étudier le dossier de la paix au Proche-Orient, a été conviée à un dîner au Red Sea resort de Charm el-Cheikh, en Egypte.
(Photo : Reuters)

Avec notre envoyée spéciale à Charm el-Cheikh, Monique Mas

Pour le quartette, l’enjeu c’est de ne pas laisser se refermer les canaux ouverts à Annapolis. Et même si aucun accord n’est en vu, il s’agit de capitaliser sur la bonne volonté affichée par les deux parties.

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et la ministre des Affaires étrangères israélienne, Tzipi Livni, ont d’ailleurs fait le déplacement de Charm el-Cheikh. Dans l’immédiat, nul ne voit d’alternative à la mécanique d’Annapolis.

Pour qu’Annapolis survive

Côté américain, il va falloir attendre que la future administration Obama se saisisse du dossier. On sait qu’elle aura d’autres priorités. De son côté Israël aussi vit une transition et la perspective des législatives de février prochain n’est pas une période où l’on peut s’attendre à voir quiconque donner des gages aux Palestiniens.

Avant de partir, la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice voudrait donc poser des jalons pour qu’Annapolis survive. Et sur ce terrain, ce ne sont pas les Européens qui vont la contrer. L’objectif affiché c’est en effet de ne pas laisser Annapolis mourir avec l’administration Bush.

Bernard Kouchner

Ministre français des Affaires étrangères

« A partir d'Annapolis, il était dit qu'il y aurait quelque chose vers la fin de l'année, peut-être un document, une entente entre les Palestiniens et les Israéliens. »

09/11/2008 par Monique Mas