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Crise financière

Sommet du G20 à Washington

par  RFI

Article publié le 14/11/2008 Dernière mise à jour le 15/11/2008 à 08:48 TU

Comment sauver l'économie mondiale ? C'est la grande question à laquelle doivent répondre les 20 dirigeants grands pays industrialisés et émergents qui se réunissent à Washington. Les participants à ce sommet sont d'abord été reçus vendredi soir par le président américain George Bush à la Maison Blanche. L'objectif de ce sommet, qui doit se poursuivre samedi, est de lancer les bases de la réforme du système financier international. Selon le quotidien américain Washington Post, les dirigeants du G20 devraient s'entendre sur trois propositions : la création d’un « collège des superviseurs » destiné à superviser les plus grandes banques mondiales, un dispositif d'alerte confié au FMI et une chambre de compensation pour limiter les risques.

<p><span>Le président américain George Bush a lancé le sommet en portant un toast à ses invités.</span></p>( Photo : AFP )

Le président américain George Bush a lancé le sommet en portant un toast à ses invités.


( Photo : AFP )

 

Bush au diner du G20

« Il faut certes faire des réformes, mais attention à ne pas céder à la tentation du protectionnisme et surtout du collectivisme. La volonté de réformes profondes affichée par les Européens tranche avec la prudence de la presse américaine...».

15/11/2008 par Donaig Ledu

Le président américain George Bush a lancé le sommet en portant un toast à ses invités avant un dîner à la Maison Blanche. Il a notamment appelé la communauté internationale à « rejeter les appels au protectionnisme » et a réaffirmé que les « principes de l'économie de libre marché offr(aient) la voie la plus sûre vers une prospérité durable ».

George Bush au G20

« Partout dans le monde, les gens savent que leur bien-être dépend d'une économie mondiale saine et en croissance constante. Le capitalisme a toujours été un moteur de prospérité et de mobilité sociale pour les économies du monde entier...»

15/11/2008

De son côté, ce vendredi, le quotidien américain Washington Post affirmait que les pays du G20 allaient annoncer la création d’une structure pour superviser les 30 plus grandes banques du monde. Ce nouvel organisme, appelé « collège des superviseurs », rassemblerait, « les régulateurs internationaux ».

Le FMI, dont le mandat est de veiller à la stabilité économique et financière mondiale, devrait y jouer un rôle important, tout comme le Forum de stabilité financière, qui regroupe les ministres des Finances et les directeurs des Banques centrales de douze grandes puissances économiques.

La Maison Blanche a confirmé ce vendredi son soutien à une telle idée, même si elle a recommandé d'attendre que le sommet ait lieu avant de tirer des conclusions sur le rôle exact de cette structure.

Ce qui est sûr en tout cas c’est que tous les pays du G20 sont d’accord aujourd'hui sur le principe de créer « un système de prévention précoce » dont l’objectif sera de détecter des faiblesses dans le système mondial de la finance. Reste à en définir le mécanisme.

Le sommet devrait également s'engager à améliorer la surveillance et la transparence des marchés, appeler à une harmonisation des règles comptables au niveau mondial et prendre des dispositions pour empêcher les trop grandes prises de risque. Sur ce dernier point, un code de bonne conduite sur les politiques de rémunération des marchés pourraient être adopté.

Bertrand Jacquillat, vice-président du Cercle des économistes

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« Le propre d'une chambre de compensation est que tous les jours, elle appelle en marge les acteurs qui sont déficitaires, qui ne peuvent pas tenir leur position. »

14/11/2008 par Francine Quentin


Brésil/Russie/Inde/Chine : les pays du BRIC s'imposent

« Principale revendication : donner plus de poids aux pays émergents, au sein d'un FMI réformé et renforcé. » 

15/11/2008 par Martin Bernard

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(Photo : Reuters/montage RFI)