par RFI
Article publié le 08/12/2008 Dernière mise à jour le 08/12/2008 à 12:23 TU
Tandis que Paris et Londres ont respectivement annoncé des plans de relance de leur économie de 26 et 24 milliards d'euros, l'Allemagne, elle, rechigne à mettre un tel montant sur la table. Car Angela Merkel a fait un autre pari: celui d'attendre que les mesures déjà adoptées fassent leur effet avant d'envisager d'autres soutiens financiers.
Une rencontre emblématique
Ce mini-sommet londonien est, de ce fait, assez emblématique de l'étroitesse des relations entre Gordon Brown et Nicolas Sarkozy depuis le début de la crise. Angela Merkel, elle, est accusée d'unilatéralisme, notamment à cause de ses réticences face au plan de soutien de 200 milliards d'euros de la Commission, qui doit être discuté prochainement.
La chancelière allemande est aussi de plus en plus critiquée dans son propre pays sur sa gestion de la crise. Tandis qu'une contraction de 0,8% du Produit intérieur brut allemand est à prévoir pour l'an prochain.
Reste qu'une politique européenne de relance est difficilement concevable sans la participation allemande, première économie de l'Union européenne.