par RFI
Article publié le 10/12/2008 Dernière mise à jour le 10/12/2008 à 12:29 TU
Le géant minier anglo-australien va supprimer 14 000 emplois, soit 5 500 emplois permanents et 8 500 emplois intérimaires. Le groupe, très endetté, est fragilisé par la baisse des cours des matières premières.
Rio Tinto s'était offert à grand frais, 38 milliards de dollars, son concurrent canadien Alcan l'an dernier, lorsque les cours se portaient bien.
Cette dette est devenue un lourd handicap aujourd'hui que les minerais de fer ou de cuivre ont perdu la moitié de leur valeur en 5 mois.
Rio Tinto est même devenu indésirable pour BHP Billiton, qui a renoncé à son offre d'achat le mois dernier, faisant chuter l'action de Rio Tinto de moitié en un mois.
Fermetures de mines en Australie
Les 14 000 suppressions d'emplois, 6% des effectifs répartis en Australie, sur le continent américain et en Afrique, ont pour but de réduire l'endettement du groupe, pour ramener la confiance des actionnaires, dont le dividende est préservé, explique la direction.
Après des fermetures de mines en Australie, Rio Tinto prévoit aussi de céder de nouveaux actifs, au delà des 15 milliards de dollars déjà annoncés. Déjà le groupe devrait se séparer de la branche emballage d'Alcan, ou de l'exploitation du charbon aux Etats-Unis.
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