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Algérie

Affaire Mecili : l'ex-président Chadli mis en cause par un témoin

Article publié le 21/12/2008 Dernière mise à jour le 21/12/2008 à 10:42 TU

L'ancien président algérien Chadli Bendjedid (g) et Larbi Belkheir son ancien chef de cabinet actuellement ambassadeur à Rabat.(Photo : AFP)

L'ancien président algérien Chadli Bendjedid (g) et Larbi Belkheir son ancien chef de cabinet actuellement ambassadeur à Rabat.
(Photo : AFP)

L’affaire de l’assassinat en 1987 de l’avocat Ali Mecili fait des vagues. Le président Chadli et son ancien chef de cabinet, le général Larbi Belkheir, sont accusés par un témoin (un ancien officier des services de renseignements) d’en être les commanditaires, tout en dédouanant le diplomate algérien, inculpé dans cette affaire. Ces développements font les choux gras de la presse et alimentent les conversations de l’homme de la rue.

Avec notre correspondant à Alger, Amar Ben Salem

Plusieurs journaux algériens ont repris des extraits de l’audition du témoin Hicham Aboud par le juge parisien Baudouin Thouvenot chargé du dossier de l’assassinat à Paris de l’avocat Ali Mecili en 1987. Le témoin, un ancien officier des services secrets exilé en France, a publié, sur son site, les propos qu’il a tenus devant le magistrat et dont le contenu est largement repris dans la presse.

Les lecteurs ont retenu deux principaux passages. Là où il incrimine, en tant que commanditaires, le président Chadli Bendjedid et le général Larbi Belkheir, son chef de cabinet au moment des faits et actuel ambassadeur d'Algérie à Rabat. Pour ce témoin : « Il est impossible qu'un officier subalterne - un capitaine - puisse commanditer, exécuter et financer un assassinat en terre étrangère à l'insu des autorités politiques du pays ».

Dans la foulée, cet ancien officier des services de renseignement met hors de cause le diplomate algérien placé sous contrôle judiciaire depuis 4 mois en France. « Mohamed Ziane Hasseni n’est pas le capitaine Rachid Hassani », impliqué dans ce dossier, souligne ce témoin. Parallèlement au FLN, on se garde d’éclabousser qui que ce soit au plan interne. Le secrétaire général de ce parti, Abdelaziz Belkhadem, s’est contenté de réclamer la libération du diplomate.