Brésil / Union européenne
Sarkozy et Lula veulent «travailler ensemble» contre la crise
Article publié le 22/12/2008 Dernière mise à jour le 23/12/2008 à 09:59 TU
Le président français, Nicolas Sarkozy, et José Manuel Barroso, le président français de la Commission européenne, ont participé lundi au sommet Europe-Brésil, en présence du président brésilien Lula da Silva. La journée avait débuté par une rencontre avec des chefs d'entreprises brésiliens et européens. « L'Europe et le Brésil, nous devons travailler ensemble, ce n'est pas un choix, c'est un devoir », a lancé Nicolas Sarkozy.
Le chef d'état français et président en exercice de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy (g), le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva (c) et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso (d) lors du sommet Brésil-UE, à Rio de Janeiro, le 22 décembre 2008.
(Photo : Reuters)
Nicolas Sarkozy
Chef d'Etat français, président en exercice de l'Union européenne
« Pour le sommet du 2 avril à Londres, comme il serait important que l'Europe et le Brésil viennent avec des propositions communes ! »
Avec notre correspondante à Rio de Janeiro, Annie Gasnier
C’est face à ce parterre d’hommes d’affaires que les trois présidents ont montré qu’ils partageaient une analyse similaire sur les causes de la crise financière mondiale actuelle. Ils sont d’accord sur un point : la nécessité de reformuler le système financier international.
Nicolas Sarkozy a demandé à son homologue brésilien que les Européens et les Brésiliens préparent ensemble une proposition en vue du G20 de Londres, le 2 avril prochain. Pour Nicolas Sarkozy, « les bureaucrates ne peuvent remplacer les politiques » ; et pour Lula, « l’heure de la politique a sonné ».
Le président du Brésil voudrait d’ailleurs déjà travailler sur la sortie de crise, en promettant que son pays maintiendra sa croissance à 4% en 2009 ; de quoi intéresser les hommes d’affaires à qui les dirigeants ont demandé de continuer à investir.
Mais de part et d’autre de l’océan, des portes doivent s’ouvrir pour faciliter les échanges. L’Europe voudrait exporter plus de produits industriels et de services ; le Brésil, plus de produits agricoles et son essence verte, son éthanol de canne à sucre.
« Il faut travailler ensemble, notamment sur les critères climatiques et le développement durable », a ajouté José Manuel Barroso.
Nicolas Sarkozy
Président de la République française
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