Article publié le 25/12/2008 Dernière mise à jour le 25/12/2008 à 14:33 TU
En visite au Caire, la ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a promis ce jeudi des représailles contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza. Des dizaines de roquettes se sont abattues sur le sud d’Israël depuis l'expiration, le 19 décembre, d'une trêve de six mois entre le Hamas et les autorités israéliennes négociée par l'Egypte.
Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Les risques d’escalade de la violence entre Israël et Gaza ont été au centre des discussions entre le président égyptien et la ministre israélienne des Affaires étrangères. Tzipi Livni, comme tous les responsables israéliens en cette période préélectorale, a souligné sa détermination à se débarrasser du mouvement islamiste Hamas.
Même si les Egyptiens se sont abstenus de tout commentaire, l’hypothèse ne leur déplairait pas vraiment, à condition naturellement d’y arriver sans que la population palestinienne de Gaza n’en paye le prix.
Sans conviction
Une position que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a lui aussi implicitement soutenue lors de sa visite au Caire il y a deux jours. Hosni Moubarak comme Mahmoud Abbas sont pour une reconduction de la trêve et l’arrêt des tirs de roquettes à partir de Gaza afin de parvenir à une levée du blocus israélien.
Reste toutefois à convaincre le grand absent et l’acteur principal, c’est-à-dire le Hamas. Un Hamas qui, lui aussi, est en période préélectorale puisqu’il s’oppose à une prolongation du mandat du président Abbas qui arrive à terme en janvier.
On propose bien, côté égyptien, une nouvelle tentative pour réconcilier le Fatah et le Hamas, mais sans trop de conviction.
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