par RFI
Article publié le 21/12/2008 Dernière mise à jour le 22/12/2008 à 11:39 TU
La ministre israélienne des Affaires étrangères et chef du parti politique Kadima, Tzipi Livni (g) et le Premier ministre israélien, Ehud Olmert (d), lors du conseil des ministres à Jérusalem, le 21 décembre 2008.
(Photo : Reuters)
Depuis vendredi et la fin de la trêve entre le gouvernement et le Hamas, une cinquantaine de roquettes ou d'obus de mortiers ont été tirés sur Israël. Si une confrontation dans la Bande de Gaza semble inéluctable, prudent Ehud Olmert rejette pour le moment toute action d'envergure. « Un gouvernement responsable n'est pas impatient à l'idée de déclencher une guerre mais ne l'évite pas non plus », a-t-il dit ce dimanche.
Quelques semaines avant les élections anticipées, les deux principaux leaders politiques israéliens ne se privent pas de marquer leurs différences.
Le patron du Likoud, favori du prochain scrutin, a accusé Ehud Olmert d'être trop passif. Benjamin Netanyahu estime qu’à « long terme la fin du Hamas est inévitable ».
« Un gouvernement sous ma direction, se fixerait comme objectif le renversement du Hamas par tous les moyens, militaires économiques et diplomatiques », a renchéri Tzipi Livni devant des membres de son parti Kadima.
Ismaïl Haniyeh, le Premier ministre palestinien, chef du Hamas, a balayé ces menaces : « Rien ne peut détruire notre peuple », a-t-il affirmé.
Archives