par RFI
Article publié le 26/12/2008 Dernière mise à jour le 26/12/2008 à 08:12 TU
Irène Terrel, l'avocate de Julien Coupat, à sa sortie de la cour d'appel de Paris, le 23 décembre dernier.
(Photo : AFP)
La Chambre d'instruction va cette fois statuer sur le fond de l'appel du parquet. Il y a une semaine le juge des libertés et de la détention avait ordonné la libération de Julien Coupat, estimant qu'il offrait des garanties de représentation suffisantes.
Une décision immédiatement bloquée par le parquet général qui, ce vendredi, compte bien une nouvelle fois demander le maintien en détention du chef présumé du groupe d'ultra-gauche de Tarnac.
Manque de preuve
Irène Terrel son avocate croit avoir trouvé la faille dans le dossier. Car l'accusation dit disposer de nombreux indices, prouvant notamment la présence de Julien Coupat près des lignes sabotées au moment des faits, mais reconnaît n'avoir aucune preuve formelle de son implication. Des éléments biens minces dans une affaire de terrorisme.
A ce jour, des neuf mis en examen dans ce dossier, Coupat reste le seul avec sa compagne, Yldune Lévy, à être en détention. Le cas de la jeune fille s'explique par le fait qu'elle n'a pas encore été interrogée par le juge d'instruction. Le magistrat n'a prévu de l'entendre que le 8 janvier prochain. En attendant cette date, la justice pourrait être tentée de laisser aussi Julien Coupat derrière les barreaux.
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