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Proche-Orient

Israël: vers une escalade militaire contre le Hamas

Article publié le 27/12/2008 Dernière mise à jour le 27/12/2008 à 09:46 TU

Le gouvernement israélien doit se réunir dimanche pour réfléchir à une éventuelle riposte face aux tirs du Hamas.(Photo : AFP)

Le gouvernement israélien doit se réunir dimanche pour réfléchir à une éventuelle riposte face aux tirs du Hamas.
(Photo : AFP)

Israël a ouvert vendredi plusieurs points de passage pour permettre l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza. Cela n'a pas empêché de nouveaux tirs de roquettes et d'obus de mortier. Deux petites filles palestiniennes ont été tuées par la chute de ces roquettes à Beit Lahya, dans le nord de la bande de Gaza. Du côté d'Israël, le gouvernement réfléchit à une éventuelle riposte mais le Premier ministre Ehud Olmert a envoyé un message aux habitants de Gaza pour qu'ils fassent pression sur le gouvernement afin que les prennent fin.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

C’est dimanche que le conseil des ministres israélien doit reprendre son débat sur l’escalade militaire par étapes qui a déjà été validée par le cabinet de sécurité.

Il devrait s’agir d’une opération militaire qui débuterait par des bombardements aériens contre de nombreuses cibles du Hamas, selon des sources politiques israéliennes.

Appel de dernière minute

Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a lancé un appel qualifié de « dernière minute » sur la chaîne de télévision al-Arabiya. Il exhorte les habitants de la bande de Gaza à faire pression sur le gouvernement  pour que les tirs de Qassam sur les agglomérations du sud d'Israël prennent fin. « Israël, indique-t-il, n’hésitera pas à faire usage de la force de manière massive si ces tirs se poursuivent ».

Pendant la journée de vendredi, à la suite de l’ouverture des points de passage entre Israël et Gaza aux convois humanitaires, la tension a baissé d’un cran même si une dizaine de missiles ont été tirés sur Israël.

Selon des sondages, 46% des Israéliens sont opposés à une opération militaire d’envergure contre 40% qui y sont favorables. Et cela en raison des risques de pertes importantes parmi les soldats israéliens dans le cadre d’une offensive à Gaza.