Article publié le 29/12/2008 Dernière mise à jour le 29/12/2008 à 05:17 TU
Avec notre envoyé spécial à Accra, Raphaël Reynes
Il faudra attendre encore au moins 48 heures pour connaître le nom du futur président ghanéen.
(Photo : AFP)
Chacun des deux partis rapporte des incidents, ce dimanche soir. Le NPP de Nana Akufo-Addo affirme que certains de ses observateurs ont été agressés dans les bureaux de vote de plusieurs circonscriptions traditionnellement acquises à l’opposition.
« Nous aurons beaucoup de mal à accepter les résultats de ces circonscriptions », prévient, dès ce dimanche soir, le directeur de campagne du NPP.
La réponse du NDC est en tout point similaire : le parti de John Atta-Mills accuse ses adversaires de tenter de « voler l’élection » en ayant eu recours à des intimidations à des arrestations arbitraires et au bourrage des urnes, tout cela ayant eu lieu, selon le NDC, dans les régions où le NPP est très implanté.
Risque de contestation
Les observateurs indépendants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) confirment que le nombre d’incidents est en hausse pour ce second tour, tout en précisant, qu’ils restent assez peu nombreux sur l’ensemble du territoire.
« Le plus inquiétant, confie l’un des porte-parole de la Cedeao, ce n’est pas le nombre d’incidents, mais le fait qu’ils vont permettre aux deux camps de contester le résultat.»
Un résultat qui s’annonçait serré et qui risque d’être également très disputé.
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