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Thaïlande

Coup double pour le Parti démocrate

par  RFI

Article publié le 11/01/2009 Dernière mise à jour le 11/01/2009 à 18:17 TU

Double succès pour le parti démocrate du nouveau Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva : la majorité des candidats du parti ont remporté leurs sièges de députés et c'est aussi un membre du Parti démocrate qui décroche le poste de gouverneur de la capitale. Ces élections législatives partielles concernaient 22 provinces pour l’élection de 29 députés, des sièges laissés vacants après la dissolution de l'ancienne coalition, le mois dernier. Le scrutin avait surtout une valeur de teste pour Abhisit Vejjajiva, à le tête du gouvernement depuis le 15 décembre.

Le Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva devant le quartier général du Parti démocrate, le 29 décembre 2008.(Photo : Reuters)

Le Premier ministre thaïlandais Abhisit Vejjajiva devant le quartier général du Parti démocrate, le 29 décembre 2008.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondant à Bangkok, Arnaud Dubus

Coup double pour le Parti démocrate, une formation libérale qui gouverne la Thaïlande depuis la fin décembre après sept ans dans l’opposition. Non seulement, le nouveau gouverneur de Bangkok est un membre du Parti démocrate, il s’agit de Sukhumbhand Paribatra, un aristocrate cousin du roi de Thaïlande.

Mais encore, la majorité des candidats du parti ont remporté leur siège aux élections législatives partielles. Cela confirme le tournant de la politique thaïlandaise amorcé à la fin 2008. Après une longue crise, Abhisit Vejjajiva, le chef du Parti démocrate, avait été élu par le Parlement à la tête du gouvernement. Avec Sukhumbhand Patibatra comme gouverneur de la capitale et une majorité parlementaire légèrement renforcée, le Parti démocrate voit augmenter ses chances de durer. Tout gouvernement se doit d’avoir le soutien des habitants de Bangkok, car selon le proverbe, « ce sont les campagnes qui élisent les gouvernements mais c’est Bangkok qui les fait tomber ».

Un bémol toutefois : pour former son gouvernement, le Premier ministre Abhisit Vejjajiva a dû composer avec de vieux briscards de la politique thaïlandaise pour lesquels la corruption est un mode de vie. Il devra donc faire preuve de poigne pour tenir ses ministres sous peine, lui aussi, d’être rejeté par les habitants de Bangkok.