Article publié le 14/01/2009 Dernière mise à jour le 14/01/2009 à 05:29 TU
Avec notre envoyée spéciale à La Haye, Ghislaine Dupont
La tactique de la défense est de fragiliser les témoignages présentés par l’accusation. Comment ? En débusquant dans les dépositions de ces témoins des propos contradictoires au mieux des déclarations qui peuvent servir la cause de leur client.
Exemple : concernant les allégations du procureur sur le fait que Jean-Pierre Bemba disposait d’un contrôle total sur ses troupes en Centrafrique, le témoin référencé sur le numéro 31 indique que le MLC était placé sous la responsabilité du ministre de la Défense centrafricain qui lui-même recevait ses instructions du président Patassé. Vice-président de l'Observatoire centrafricain des droits de l'homme (OCDH) Pour le moment il n'y a qu'une personne, nous savons qu'il y en a d'autres et d'ailleurs, dans le dossier que nous avons tous suivi, on n'a pas manqué de citer le nom de Ange-Félix Patassé, qui était président de la République centrafricaine.Mathias Morouba
L’accusation de son côté à réaffirmé que les viols et les traitements inhumains se produisaient dans des zones occupées par les combattants du MLC et que cela a duré plusieurs mois jusqu’à leur retrait en mars 2003. Vice-président de l'Observatoire centrafricain des droits de l'homme (OCDH) De notre côté, les victimes, nous savons que nous avons des éléments suffisants par rapport à la responsabilité de Jean-Pierre Bemba et nous espérons, qu'au moment où on nous donnera la parole, nous allons permettre à la Cour de connaître la vérité sur ce qui s'est passé.Mathias Morouba
Sur le même sujet
13/01/2009 à 05:48 TU